blocage des dépôts de carburants de Caen le 15 octobre 2010
Après un rassemblement symbolique devant le siège de l'UMP, l'intersyndicale a appelé à une nouvelle action tout aussi symbolique : le blocage du dépôt de carburant situé sous le viaduc de Calix. Dès 7h, les premiers manifestants arrivent aux abords des cuves des combustibles de Normandie (LCN), ils se dirigent vers l'entrée principale. D'autres manifestants prennent place devant deux entrés des dépôts de pétrole côtiers. En tout, il y a entre 150 et 200 personnes. Aux LCN, deux camions sont en attente de départ, ils sont retenus par les manifestants. Mais des employés des lieux viennent expliquer que ces camions sont obligés de sortir du dépôt pour des raisons de sécurité. Ils vont se garer non loin vers 8h45. Quelques manifestants, essentiellement des cheminots, partent de leur côté vers le dépôt de Ouistreham. Des palettes et de pneux sont enflammés à deux entrées en guise de barrage.
Les bloqueurs ont été rejoint vers 15h15 par une centaine d'étudiants et de lycéens venus en cortège de l'université. Ils se sont répartis sur les trois entrées. Vers 16h30, l'entrée des LCN a vu l'arrivée des fourgons des gendarmes mobiles. Les bloqueurs n'ont pas résisté et ont quitté sans résistance les lieux. Ils ont ensuite rejoint les autres entrées. Tous les bloqueurs se sont regroupés pour former un cortège d'une centaine de personnes accompagné d'une dizaine de véhicules particuliers. Ce cortège a remonté le cours Caffarelli. Une poubelle a été enflammée. A l'angle du cours et de la rue Gaston Lamy, une partie de l'escadron de gendarmes mobiles est arrivé et a tenté de prendre en tenaille le groupe de manifestant. Il est resté groupé. Puis, les gendarmes se sont mis sur le côté et ont laissé les manifestants passer. Alors qu'ils arrivaient au niveau de l'école des beaux arts, toujours suivis par des gendarmes, ils ont été de nouveau pris en tenaille par les gendarmes qui ont bloqué le pont juste devant le Cargö. La situation est restée confuse durant 10 minutes. Des adultes présents sont allés parlementer avec les forces de l'ordre afin que tout le monde puisse passer. Finalement, les gendarmes ont laissé le cortège rejoindre le centre ville. Aucune interpellation n'est à déplorer.
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