Rassemblement de soutien à Franck Mérouze le 23 novembre 2016
Deux mois après avoir été entendu par la police judiciaire, Franck Merouze, secrétaire de l'union locale CGT était convoqué devant le tribunal de première instance pour outrage envers le directeur départemental de la police. Près de 300 personnes sont venues le soutenir devant le tribunal où dès 8h les militants affluaient (notamment de la Manche, de l'Orne et de la Seine-Maritime). Franck Merouze entre dans le tribunal accompagné d'autres membres de l'union locale et de militants associatifs. Les autres soutient sont obligés de rester devant le tribunal qui est défendu par un important dispositif policier. A 8h45, le directeur de la police fait son entrée dans l'enceinte en tenue d'apparat. Pendant que le procès de déroule, les militants peuvent prendre un café sous une tente mise à la disposition par l'union départementale.
Moins de 45 minutes après le début de l'audience - et alors que l'intersyndicale prenait la parole dehors - le juge rend sa décision : l'affaire est renvoyée au 17 janvier prochain notamment car les faits ont été requalifiés en diffamation et qu'une telle affaire doit se tenir devant une audience collégiale (plusieurs juges). Franck Merouze sort du tribunal et prend la parole pour remercier toutes les personnes qui se sont déplacées aujourd'hui pour le soutenir. Ensuite, quelques 250 personnes prennent la direction de la préfecture afin de déposer une motion auprès du plus haut représentant de l'État. Une fois la motion déposée, les manifestants repartent en direction du tribunal où un pique-nique de lutte est organisé.
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