Barrage filtrant des routiers le 26 septembre 2017
Dès 4h30, les premiers routiers arrivent aux abords du dépôt pétrolier côtier de Mondeville et déjà des patrouilles de police tournent dans le secteur. Les militants arrivent ensuite au compte-goutte et se retrouvent à une petite vingtaine pour l'ouverture du dépôt. Certains se placent à l'entrée tandis que le gros des troupes se positionnent à la sortie. Comme la journée précédente, il est décidé de laisser sortir un camion tous les 15 minutes. A chaque sortie, les militants donnent un tract aux routiers et leur explique les raisons de la mobilisation. Ces discussions prennent du temps, tant et si bien que les camions commencent à s'accumuler dans la cour du dépôt et que cela pose des problèmes de sécurité. Le directeur du dépôt intervient et demande aux militants de laisser sortir plusieurs camions sinon il demande l'intervention des force de l'ordre. Ces dernières sortent de leur camion et se positionnent au plus près de la sortie des camions. Après concertation, les militants décident de laisser sortir quelques camions et la pression retombe.
Après ce départ groupé, quelques camions se présentent encore à la sortie mais moins que d'habitude. Les militants sentent alors que des consignes ont été données pour diriger les camions vers d'autres dépôts pétroliers. Des personnes partent pour Ouistreham afin d'évaluer la situation mais ils y constatent rien d'inhabituel. Lors d'une discussion avec un routier, la cellule de la grille du dépôt ne détecte pas le camion et se referme sur celui-ci. En se refermant, elle sort de son gond bloquant ainsi le camion. Il faut près de 25 minutes avant qu'une personne du dépôt vienne réparer la porte.
L'action devenant moins efficace. Les militants plient bagages sur les coups de 11h pour se rendre discrètement sur le rond-point devant l'usine Renault-Trucks à Blainville. Ils y distribuent des tracts jusqu'au milieu d'après-midi.
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