Marée populaire le 26 mai 2018
Après une première fête à Macron à Paris le 5 mai dernier, une nouvelle journée de mobilisation était appelée par un collectif d'organisations. Cette fois-ci, c'était localement que les initiatives devaient se faire. A Caen, après plusieurs réunions au Marais et en intersyndicale, une manifestation était décidée dans les rues de la ville ; le RDV étant fixé place Saint-Pierre. Contrairement aux traditionnelles manifs syndicales, la tête du cortège avait été libre aux enfants du dragon afin qu'ils l'animent. Plusieurs chars confectionnés à partir de caddies roulaient en tête, représentant des membres du gouvernement, derrière, le dragon crachait de la fumée rouge. Derrière ce cortège, la CGT avait décidé de mettre en avant les précaires et privés d'emploi, principales victimes des politiques de Macron ; ensuite les camions sono de la FSU, de Solidaires et de la France insoumise crachaient des slogans et de la musique.
Après avoir descendu la rue Saint-Jean, les manifestants sont passés par le port et la tour Leroy. Une fois arrivés au niveau du château, des cheminots ont déployé une banderole "Pepy 60 ans à quand la retraite ?" sur la barbacane. L'action a été chaudement salué par les manifestants qui défilaient rue Montoir-Poissonnerie. Puis le cortège s'engage dans la rue Saint-Pierre, très fréquentée en ce samedi après-midi ensoleillé. Puis afin de rejoindre la place de la République, le cortège passe par les rues Saint-Laurent et Jean-Eudes. A l'angle de ces dernières, les manifestants peuvent voir les policiers en maintien de l'ordre au niveau de la préfecture. Les quelques 2 500 manifestants arrivent sur la place de la République et s'en emparent comme les enjoint la sono CGT. Des enfants du dragon disposent leurs chars à deux entrées de la place : rue Paul-Doumer et rue Georges-Lebret. Au niveau de cette dernière, des policiers font face aux manifestants à bonne distance. Près de l'amphithéâtre, un stand est dressé pour se rafraichir et se restaurer. Sur la sono FSU, le personnage Michel Lambert Jupiter 1er fait son discours. Puis des discussions s'engagent dans l'amphithéâtre sur les suites à donner à cette journée réussie de mobilisation.
Après 45 minutes d'occupation de la place, des motards de la police décident de retirer les barrières disposées côté rue Paul-Doumer. Des militants rappliquent et tentent de les remettre. Les deux parties se jaugent, les uns faisant tout pour bloquer la circulation, les autres essayant de les empêcher. Ce petit manège dure 10 minutes puis les militants abandonnent le terrain, profitant qu'un camion puisse rapporter les chars au squat. Quelques minutes après, la section d'intervention, arrivent par la rue Jean-Eudes et retirent toutes les barrières qui empêchaient la circulation sur la place.
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